Hébus © vs The Rock vs Lestat

Les défis de ce match seront postés ici.
N'hésitez pas à consulter les règles en cas de doutes, ou à contacter JBL, Ted ou IRS. Il serait dommage que nous ayons des lutteurs qui ne font aucun défi, cela sera très mal vu. De plus, je peux me permettre de vous enlever de l'argent si vous ne defiez pas... C'est comme ça, je suis le président !

Pour nous contacter :

JBL

IRS

Ted DiBiase

Rappel : Défis interdits le jeudi si aucun défi n'a été effectué avant. Fin des défis Jeudi 19 Avril, exceptionnellement à 22h ! Notez le bien.

Décidément, à la MDWF, entre le nouveau déguisement de Doink, la nouvelle ligne sur le casier judiciaire de Crusher, le dernier vidéo-trottoir de Hard Gay en string, le prochain film du rock, le brushing de Edge, le changement de pseudonyme de la manageuse de B-Max, la nouvelle pelisse de Wolfpack (par contre, il parait que l'odeur n'a pas changé et ça perd toujours autant ses poils, Wolfy, la prochaine fois, prend du synthétique !) et j'en passe et des meilleures, les membres du roster de la MDWF ont toujours un moyen d'attirer l'attention sur eux.
Et s'il y en a qui ne sont pas en reste à ce niveau, c'est bien l'actuel Million Dollar Champion, Hébus, et son manager (enfin, SURTOUT son manager, en fait).
Et c'est une nouvelle fois ce qui se passe, sauf que, une fois n'est pas coutume, Armando Alejandro Estrada (sans rouler des R, chuis pas hispano, moi, hé !) s'en serait pour le coup bien passé, il aurait même voulu que ça s'ébruite le moins possible et qu'on en finisse discrètement à l'abri des regards indiscrets, chose aussi probable quand on est membre de la MDWF que de voir Dwayne Johnson faire voeu de pénitence et partir à Ganagobi vivre le reste de sa vie reclus dans un monastère le haut du crâne dégarni et passer le reste de sa vie à peindre des enluminures.

Nous retrouvons donc le Cubain le plus célèbre de la compagnie, derrière des barreaux et entouré de types en uniforme à l'allure ma foi fortement sympathique et aux bras aussi épais que mes cuisses: c'est la cabane, le zonzon, le mitard, il est à l'ombre, au frais, ou en plus politiquement correct "à la libre disposition de la justice".
Et sans son "cliente" à ses côtés, ce qui est encore plus inhabituel !

C'est bon, tu peux le relâcher, Franck !
Mr Estrada, vous avez de la visite !

- Hé, Buenos dias, senor..enfin, je devrais dire, "maître". A veder votre complet veston et votre attaché cas, vous n'êtes pas le livreur de glaces !
- Phoenix Wright, ace attorney. Bien vu, en effet, et je suppose que vous avez aussi deviné que j'ai pris en charge le dossier et que j'assurerais votre défense. Je suppose que vous avez connaissance des charges qui pèsent contre vous.
- Avant toutes cosas, vous avez des nouvelles de mon cliente ?

La suite de la conversation est visiblement éludée devant les caméras: et oui, même à la MDWF, il semblerait que l'on respecte les notions de confidentialité /secret rofessionnel !
Pour répondre à une question que vous vous posez sûrement, rassurez-vous, l'homme des bois n'est pas loin. Bon, d'accord, ça n'a pas forcément été des plus simples de le ramener, il a battu le record du monde de saut en longueur par-dessus une rangée de cadillacs , a bousillé quelques cabines téléphoniques, provoqué une crise cardiaque à la Mama de Shelton Benjamin (pas de panique, Sheltibi, elle a été hospitalisée d'urgence au Cook County Hospital, le Dr Ross est revenu en personne du fin fond du Darfour pour se pencher sur son cas !) et nous a gratifié d'un mini-remake de la fin du deuxième volet de Jurassic Park mais on a fini par remettre la main dessus. Il assistera même au procès de son manager, qui n'aura lieu pas plus tard que...maintenant !



Faites entrer l'accusé !

Mr Estrada, né à La Havana à Cuba et actuellement ressortissant aux Etats-Unis d'Amerique, vous êtes aujourd'hui entendu par la cour sous les motifs d'inculpation suivants : esclavagisme, escroquerie, manipulation excessive du double langage, mauvaise foi caractérisée, violation de la loi anti-trust applicable aux main-eventers et titres mondiaux, baisse des ratings des émissions de votre employeur et ringardise extrême dans vos tenues vestimentaires.



Votre honneur, ceci est une accusation purement subjective: il n'est écrit nulle part ni dans la Constitution, ni dans les textes de lois et encore moins dans le contrat qu'il a signé avec sa compagnie qu'un code vestimentaire était imposé sur son lieu de travail et encore moins dans sa vie privée. Il peut très bien porter les tenues qu'il souhaite quand ca lui chante compte tenu qu'il ne fait pas attentat à la pudeur et comparé à ses collègues de travail, il est loin de détonner dans le décor !


- Maître, vous ne pouvez tout de même pas nier que votre client est sapé et maniéré comme un maquereau d'un mauvais film noir des années 60. Les baromètres de la ringardise, de la kitcherie et de la caricature ayant littéralement explosés, les yeux saignent rien qu'à le regarder et je ne vous dis pas ce que c'est au niveau des oreilles quand il s'agit de l'entendre. A pareil niveau, ça en devient un crime !



- Facile à dire lorsque soi-même on s'est arrêté à l'époque de Louis XV pour choisir comment se saper ! Dommage que vous n'ayez pas la perruque poudrée et le gloss blanc qui va avec, il faut savoir s'assumer jusqu'au bout !



- Je ne vous permet pas ! Votre honneur, ceci est une atteinte purement gratuite, j'exige immédiatement des excuses de la part de la défense ou je lance une procédure pour préjudice !

Ca y est, les oreilles chauffent. dans le public, ça commence à s'exciter, un petit gros assis au fond commence à beugler "Braaaaaaaaaawl !", et il a raison, le bougre ! On est à la MDWF, tudieu, on a payé pour voir de la baston !


- Silence ou je fais évacuer la salle !
Ce motif d'accusation sera effectivement retiré du dossier car ne reposant sur aucun élément objectif. Néanmoins, je saurais gré à la défense de faire preuve de davantage de retenue pour la bonne conduite de la séance !



- Merci, votre honneur.
Si ce motif d'inculpation a été invalidé, il n'en reste pas moins que les autres, eux, sont parfaitement fondés, valables, et comme nous allons le démontrer, exacts. Car en effet, si "l'homme des bois", comme il a été surnommé plonge la compagnie dans les tréfonds du ridicule, son manager lui l'amène dans ceux de la honte ! La honte d'héberger en son sein, de nourrir et de payer un esclavagiste en puissance ! Mr Estrada ne se contente pas de ressembler à un mac, il EST un mac, un vulgaire exploitant sans vergogne balancant sa créature entre les cordes du ring comme ses semblables jettent la blonde de l'Est sur le trottoir, dans les deux cas pour se servir de leurs corps ! Quand à la pauvre victime, à qui du reste on n'a jamais réellement demandé son avis, elle n'ose pas tellement protester, ne devant même pas réaliser quel est sa situation exacte, qu'elle se fait odieusement manipuler par cet être méprisable ! Il est de notoriété publique en effet que l'actuel Million Dollar Champion n'a pas vraiment un profil pour être adepte de la philosophie Hegelienne, que son champ de réflexion est réduit à un état quasi reptilien faisant de lui un digne représentant de la fôret ou de la jungle dont il est supposé être issu. Une victime ignorante et consentante par défaut manipulée par un truand, voilà ce à quoi se résume votre duo !



- Votre honneur, lorsque l'on évoque la notion d'esclavage, on fait référence à un individu réduit à l'état d'objet, s'achetant, se vendant, se troquant et s'utilisant contre la volonté du principal intéressé.
Hébus a-til été acheté, troqué, négocié ? Y'a-t-il eu acte de vente ici aux Etats-Unis ou dans un quelconque pays ? Mr Estrada a-t-il échangé son client contre une quelcoque autre propriété, vivante ou non ? Compte tenu qu'aucune pièce à conviction ne va dans ce sens, comme un contrat de vente, d'achat ou d'échange, encore moins de bon de garantie (sur lieu de vente ou constructeur) et qu'aucun témoin ne vient certifier de cette transaction indépendamment de son caractère légal (le goût du pur arabica !) ou non, j'en déduis que l'accusation n'a aucune preuve pour étayer ce qu'elle avance. Et que donc, comme l'a déclaré l'accusé dans sa déposition, l'association de messieurs Hébus et Estrada résulte d'un accord mutuel qui tient parfaitement le route ! Même si les termes dudit accord nous échappent, particulièrement du côté du client se résumant à "ouk, "onkr" "hic" et "zog" , mais ça n'empêche dont il ne s'en est jamais plaint !



- Ma foi, la défense a tout à fait raison ! Qu'a donc à répondre l'accusation face à cela ?



- Votre honneur, tout ceci est trop facile ! Le "client" n'a jamais protesté, n'a jamais montré de signes de mécontentements ? Lui en a-t-on seulement laissé l'opportunité ? Mr Estrada lui demande-t-il son avis lorsqu'il l'envoie inlassablement au turbin au mépris de sa santé ? A notre connaissance, non !



- Maître, vous l'avez fort bien dit tout à l'heure, "l'homme des bois est un impulsif" qui ne s'embarasse pas de subtilités. Les dialogues, les négociations et les concessions ne font pas partie de son vocabulaire. S'il ne voulait pas faire les tâches qui lui étaient confiées, il ne se serait pas privé de le faire savoir, et nul doute que si son manager lui forçait réellement la main, comme on le dit si poliment en Anglais, "il lui aurait mis son poing sur la gueule !". Ce qui ne s'est pas vraiment produit jusqu'ici, ayant au contraire fait ce qu'il a pu pour lui éviter de prendre des coups !


Diantre, ça bavasse sec dans l'assistance ! Ce cas juridique MDWFien semble des plus houleux et à peu près tout le monde voudrait donner son avis sur la question.

Silence, silence !
L'audience est suspendue et reprendra cet après-midi après la pause burger !

De retour dans la salle d'audience.



- Nous reprenons ansi le procès de l'Etat contre Mr Estrada.
Les deux partis souhaiteraient-ils s'exprimer ?



- L'accusation déclare à la cour qu'en dépit de la non-clarté des relations unissant l'accusé avec son protégé dans le cadre de ses fonctions managériales et que les suspicions d'exploitation au détriment de celui-ci ne sont pour notre part toujours pas levés, aucun élément concret ne pouvant mettre en évidence un fait avéré d'esclavage ou d'escroquerie aux détriments dudit intéressé, elle retire cet acte d'accusation du dossier !


- (Niark niark niark, victory is mine !)



- Fort bien, l'accusation renonce-t-elle également au procès en cours contre l'accusé ?



- Certainement pas, votre honneur ! Les autres faits reprochés à l'accusé ici présents demeurent tout à fait valables ! De par la faute de Mr Estrada, la monotonie s'est en effet installée dans la fédération, l'intérêt pour les shows va dinimuendo allegretto, le public assis dans les gradins se vide comme le sang d'un hémophile ayant fait un ban de minuit dans le fleuve amazone pour finir comme résidence secondaire d'une famille nombreuse de sangsues et de leurs potes les piranhas ! Depuis maintenant des temps immémoriaux, cette erreur de la nature truste le Million Dollar Championship et le verdict est sans appel: il est ennuyeux, non-charismatique, ses matchs sont basiques. La réussite insolente de cet animal humain est une plaie, Hébus bourre, Hébus gonfle, et est rendue d'autant plus pénible que son manager persiste, dans sa logique de surexploitation, à nous le mettre en avant en dépit du bon goût et du bon sens. C'est un champion déconnecté de son public , dont l'apparence fait véritablement horreur et en perte de vitesse, il devrait prendre exemple sur ses prédescesseurs et savoir quand se retirer !




- Encore une fois, Maître, il s'agit là d'une estimation tout à fait personnelle et qui n'a pas lieu d'être. Jusqu'à nouvel ordre, un champion, selon les critères MDWFiens, n'a pas à être conforme à des critères de qualité de matchs, certes peu techniques mais souvent bons du reste, ni d'esthétique. Ce n'est pas un mannequin, c'est un combattant et si, comme vous le dites, sa réussite est insolente, elle ne peut être la résultante que des performances in-ring: Hébus est l'actuel Million Dollar Champion pour la seule et unique raison que personne n'a en ce moment le pouvoir de l'affaiblir, l'allonger sur le sol et lui river les épaules jusqu'a compte de trois.
Quand au charisme et son lien avec le public...magneto, Serge !




Serge, t'es viré !
Magneto, Charles !

Citation :

La foule s’est levée pour acclamer le champion du monde, il gagne en point de popularité c’est moi qui vous le dis.

- Oh, que voilà l'argument facile ! Hébus se fait acclamer par un public pendant une soirée, fort bien ! Votre honneur, la défense n'est pas idiote, elle a certainement compris que la "starpower" d'un lutteur ne se résume par sur un instant, mais dans la durée !
Mais même en lui concédant ce point, cela prouve juste que le champion actuel a un physique hors-normes et que cela est un atout dans les matchs à fort potentiel en brutalité, ce qui lui a parfaitement réussi dans le passé, notamment pour sa place lors du rumble ! Il n'empêche qu'elle n'a toujours pas prouvé la légitimité d'Hébus en tant que champion et que son règne n'est pas du à un forcing odieux de son manager imposant son client à la direction et au public !



- Mr Estrada faire du forcing ? Ridicule ! Certes, ses affaires, ses méthodes de management et peut-être ses relations avec son client sont aussi claires que les eaux du Gange après trois mois de sécheresse mais il suffit de suivre l'histoire de la fédération pour voir que les apparences ne sont pas vraiment contre lui. Nous ne redresserons du reste pas l'historique du reste consultable sur www.mdwf.com, ce serait fastidieux et tout à fait rasoir. Mr Estrada n'a fait que représenter son client comme le fait ordinairement tout manager digne de ce nom ayant dépassé le stade de dinde fermière label rouge nourrie au grain.
Quand à savoir s'il est effectivement celui au plus haut niveau, pourquoi ne pas prendre la carte de son prochain match, au PPV "World of Pain" ?



- (Là, t'auras pas intérêt à te louper, mon salaud, hin hin hin !)

Gros plan sur le contenu de l'affiche, et plus particulièrement sur le main-event:





- La Défense pouvait faire difficilement plus lumineux: une valeur sûre de la MDWF nous gratifiant d'un superbe retour et favori du public, une icône du sport-spectacle et du cinéma au charisme légendaire et ce bug vivant qui détient encore le titre. Pour moi, si le choix me parait difficile quand à parier sur lequel y sera le meilleur, mais il me parait par contre sans ambiguités sur lequel en ressortira perdant: le champion actuel, qui ne devrait même pas se retrouver dans cette affiche et ce qui ne serait certainement pas le cas sans les malversations de son manager attitré !




- Maître, il n'y a aucune malversation managériale là-dedans, c'est une haine tout aussi personnelle qu'inexpliquée qui vous fait parler ainsi ! Mais puisque vous y tenez, parlons de relation managériale et commençons par le premier invité, Lestat DragonHeart. Vous tenez dur comme fer depuis le début de ce procès à désigner la relation qui unit Mr Estrada à son protégé comme étant de l'esclavagisme. Et si nous avons bien vu que cela était loin d'être évident dans leur cas, ça pourrait bien davantage s'appliquer au cas représenté par Paul Bearer et Lestat/Titan ! Les caméras de la MDWF, à l'indiscrétion frôlant souvent la violation de vie privée, nous montrent régulièrement un lutteur semblant souffrir de troubles psychologiques, comme l'en atteste ce dernier rapport de nos experts psychiatres...




- Ah bravo, Monsieur se fait le défenseur des opprimés des préjugés de nos concitoyens, mais lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets qu'il n'est pas supposés défendre, il s'engouffre dans des attaques faciles avec la subtilité d'un mammouth Parkinsonien dans un magasin de porcelaine chinoise ! Bravo, de la belle ouvrage !


- Laissez-moi finir. Les troubles qui agitent ce lutteur physiquement comme mentalement ne sont effectivement pas de notre intérêt et il n'est pas question de les utiliser face à cette cour. Sauf dans un cadre bien précis: l'exploitation de ces dits troubles par le manager de cette personne pour exercer ce contrôle total et manipulatoire qui vous décriiez avec véhémence lorsqu'il s'agissait de parler de l'accusé ! On le voit régulièrement dans ses promos, Mr Bearer fait mine d'acquiescer face aux changements de son protégé mais ne les accepte nullement, et quand le dit Lestat se trouve dans son entourage, il semble être régulièrement pris de souffrances abominables, d'ordre physique ou mental dans le but de lui faire faire quelque chose contre le cours de sa volonté !
Hébus est-il victime de mauvais traitements réels ou suggérés ? Nullement. En supposant, et je dis bien en supposant car cela reste à démontrer que Mr Estrada exerce sur lui une quelconque manipulation, Hébus n'est pas torturé ni complexé, il est et reste Hébus et agit en toute connaissance de cause et en pleine possession de ses moyens !
Il est libre, le champion, y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler !



- (Je le savais que le junkie que t'as défendu la semaine dernière t'a payé en nature, enfoiré !)



- En bref, si l'accusation pense qu'un tel individu serait meilleur en Million Dollar Champion sous prétexte qu'il ne faudrait pas cautionner une déshumanisation rampante de l'industrie et l'exploitation des lutteurs à leurs dépends, ce serait là la marmite qui reprocherait au chaudron d'avoir le cul noir !
(Hé hé hé, niqué, là, mon coco ! Bouffe !)



- La défense ne semble pas vouloir s'exprimer sur l'autre cas: n'oublions pas qu'il s'agit d'un triple thread match et qu'il y a donc pas deux mais trois lutteurs. qu'a-t-elle donc à dire sur Mr Johnson, alias the Rock, dont le règne lui a été exemplaire ? Il faisait le show, était en parfait accord avec la direction et les ratings ont été particulièrement élevés pendant cette période, comme l'en atteste la pièce à conviction n°MDWF-666 du dossier ! Les chiffres sont tout bonnement édifiants !
(Je te tiens, je te tiens par la barbichette euh...)



- Ainsi donc selon l'accusation, Mr The Rock serait un plus grand générateur de ratings et représenterait mieux la fédération ? L'accusation semble manquer de rigueur et oublie de mettre en parallèle de cette évaluation des ratings la carte des shows ayant eu lieu pendant la période couverte. Comme la cour peut le voir ici en page 2, The Rock a été champion du 27 Novembre au 11 Mars, ce qui fait un assez long règne. Durant ce dit règne, il a participé à un premier match contre son adversaire du moment, CM Punk...qu'il perd. Il remporte le deuxième affrontement, sauvant cette fois sa ceinture mais sans réelle gloire, tant il a été entaché par cette première mésaventure. Vient ensuite une rivalité avec ses anciens coéquipiers qui le conduit à deux matchs dont un curieusement "contre-nature", le poussant à faire équipe avec son pire ennemi l'homme des bois. Ce qui nous fait, comme bilan de parcours et des résultats qui ont suivi, deux affrontements où il se fait servir la soupe par son ou ses partenaires, une première défense de titre douteuse, avant la cerise confite sur le gâteau crémeux, une deuxième défense de titre au plus gros PPV de l'année...où il perd ! The Rock est apparu comme étant certes grande gueule, mais souvent absent, surcouvé et au final peu solide sur ses appuis. Un champion surestimé qui ne produit pas. Risible n'est même plus le terme qui conviendrait pour le désigner en tant que numéro 1 de la fédération, il faudrait inventer un autre mot.





-...
(Je l'aurais, un jour... je l'aurais !)



- Très bien. face à vos plaidoiries respectives, la cour déclare dans l'affaire opposant Mr Armando Alejandro Estrada...


*roulements de tambours*


- Que le résultat est un non-lieu !
Mr Estrada est désormais libre et peut retourner à l'exercice de ses fonctions !

Un gros "yeeeeeeeeeeeeeeeeeehah !" se fait entendre du côté du banc des accusés et un latino monté sur ressorts ne se retient plus. Son "cliente" a été emmené dehors où il doit certainement brûler d'impatience de le retrouver (à moins qu'il n'ait tout simplement l'evnie de se barrer, il vient de digérer autant de blabla en un jour que normalement en toute une semaine et ça lui fait mal aux cheveux !)
Autrement, il y aura un autre verdict à rendre, mais ça, ce sera dimanche prochain...

Ce soir c’est le grand soir, celui des feux d’artifices, des farandoles, des révérences, des roulés-boulés dans les champs de Maïs sur de la musique Twist. Marc Lavoine va dégringoler des camparis Pepsi jusqu’à en voir des yeux révolvers, Gérard leNorman costume blanc sur les épaules baptisera une ou deux frégates à l’ombre des peupliers et des châteaux d’argent. Pour peux Petit Papa Coluche en descendrait des cieux, ramener notre ancien ami Jamel Debbouze à la raison, même Michal le finaliste malheureux de la deuxième édition de la Star Ac est sur son 31. Il le sait le polak, ce soir c’est lancé de cotillons voir même de nains de jardins puisque MDWF TV sort les petits grands plats, la vaisselle de Mère Grand et le Magnum de Champagne version virée nocturne de Tom Selleck. Terminé les programmes minables, les émissions musicales bancales pour mauvais imitateurs d’Elvis, les prévisions météorologiques de jeune portugais en mal de reconnaissance. Terminé les séries B pour catcheur Z, terminé les mauvais feuilletons cubains puisque ce soir, Monsieur, personne n’allume la TV.

Oh non Monsieur, ce soir la TV, THE ROCK la défonce et je peux te taper sur l’épaule en te décrochant une droite amicale sur la fossette du mention puisque c’est le nom de l’émission copain farceur, compère gaffeur.



Nous retrouvons notre ami américain, notre héro que dis-je. Ze grand, ze beau, ze gentil, ze musclé des bras, Dwayne Johnson plus connu sous le nom de The Rock. Nous sommes à l’Hôpital de Los Angeles, pavillon des grandes blessés (à gauche en haut de l’escalier, tu vas tout droit et c’est là juste après l’espace des tabassés. Tu ne peux pas le rater.) et notre chevalier Jedi de l’ordre du catch rend visite à des enfants gravement malade histoire de peut-être redonner un sourire sur leurs visages déformés par la peur et la maladie.

Quel altruisme, quel dont de soi-même, quel gars ce Rock tout de même. Avec lui on ne se trompe pas, on a bien affaire à la classe internationale, ce type c’est un cador, un prince parmi les princes, un vainqueur de Koh-Lanta en puissance. Aujourd’hui il rend visite au petit Shaune Michel qui a comme mentionné plus haut perdu son sourire dans les affres et les longs couloirs d’une maladie pas belle du tout et quasiment mortel pour les humains ainsi que pour les espèces vivantes sur la planète bleue, mais ne rentrons pas dans les détails veux-tu Monsieur. La pudeur n’a pas de prix.

Chier merde ! Arrêtez de filmer à la fin, arrêtez de filmer à la fin ! On ne peut pas être tranquille ? Toujours là avec vos caméras, toujours là à ramasser l’émotion, à la voler. Un peu de pudeur merde !

The Rock : Salut Shaune

Shaune : Oh … Oh … The Rock ?

The Rock : Oui Shaune, c’est bien The Rock. Le Great One a entendu que tu voulais le voir

Putain c’est beau filme, ça c’est l’humain ! Pas de fausse pudeur. Faut filmer des instants comme ça, c’est autre chose que des connards qui boivent des bouteilles de Volvic dans des vestiaires de foot ! T’as les larmes de joie du kid ? Si avec ça on ne fait pas tchialer du camionneur je peux rendre mon tablier de réalisateur et me raser la tête.

The Rock : Comment ça va Shaune ?

Shaune : C’est plutôt un sale temps pour moi Monsieur The Rock, c’est plutôt un sale temps.

The Rock : Ne dis pas ça Shaune tu vas t’en sortir

Shaune : J’ai trop souffert d’avoir vécu, rien n’a d’importance dans la grande lumière d’une vie perdue, abandonnée comme un collie sur une autoroute à l’aube de vacances en Italie. Tu sais le pire Monsieur The Rock ? Tu sais le pire ? Je n’ai jamais connu l’amour, les seins blancs d’un femme.

The Rock : Hum … Tu as quel âge Shaune ?

Shaune : J’ai 8 a …

The Rock : IT DOESN’T MATTERS WHAT YOUR AGE IS !

The Rock sourit à la caméra ( Un million de dollar le sourire ) puis il fait les gros yeux reprenant son sérieux. On serait dans un film, il aurait eu un oscar battant sur la lignée d’arrivée Jack Nicholson, Léonardo Di Caprio et le gars qui joue dans Napoléon Dynamite. On serait dans une soirée de l’Agence Elite, les hommes auraient déposés les gants, les femmes se seraient jetées à ses pieds.

The Rock : The Rock rigole, c’est important l’humour en phase terminale tu sais Shaune. Est-ce que tu le chais Shaune ? Bah Anyways, The Rock sent des mauvaises vibrations donc on ne va pas s’éterniser. Pourquoi voulais-tu voir le Great One Shaune ?

Shaune : J’aim… J’aimerais … Que … Que … tu … remporte … le tournoi … de Patinage … de Patinage artistique … de Los Angeles …

The Rock : WHAT ?

Shaune : Ou … Oui …. Depuis … Depuis tout enfant …. Je … n’ai … Je n’ai .. qu’un rêve … remporter la coupe de .. Patinage Artistique … de Los Angeles … Mais … Mais … Je ne pourrais .. jamais …. Jamais .. le faire …. Puisque … je … vais

*Musique dramatique*

Shaune … Mourir

The Rock fait les gros yeux puis regarde le pauvre Shane jeter son plus grand rêve comme l’on lance son blouson en cuire T-Birds Style sur le carrelage de la cuisine alors l’on rentre fin ivre mort à 8h du matin chez soi, au sortir d’une soirée où l’alcool et les dames ont fait ressortir ce qu’il y’avait de plus sombres en vous, de plus diabolique puis monte sur la chaise où il était assis. Le tout dans une posture de dieu grec, d’Apollon de l’an 2000.

The Rock : The Rock, Shaune. The Rock te fait la promesse de remporter cette coupe ! The Rock te fait la promesse devant Dieu et ses fidèles de remporter cette coupe de patinage artistique et de te la ramener sur ton lit de trépas.

Sur ces paroles éternelle, digne d’une improvisation du Roi Lézard. Une ombre se dresse face au Roi Scorpion. Une ombre suintante, puant la cocote qui ne peut recouvrir une odeur transpiration de bœuf malade. Une ombre sortant d’un mauvais camp de réfugiés. L’ombre du champion du monde de Patinage artistique de Los Angeles … L’ombre de l’immonde … Zéblus !

L’immonde Zéblus, enfant de la brousse mais surtout rejeton difforme d’une prostituée malgache unijambiste et de l’acteur de la série Corky. Celui-ci fait face au Great One, toutes dents cariées dehors, museau dégoulinant et regard absent qui en dit long sur une autre absence, celle de neurones dans ce qui lui sert de cervelle. Il est bien entendu accompagné par son manager/copain/amant manant/chef marketing le dénommé Allessandro Amanda ( Son côté indien des Village People sans doute ) Astrada. Un ancien macro reconverti dans le patinage artistique. L’histoire veut qu’il ait recueilli la vilaine mocheté qu’est Zébus alors qu’il avait été jeté dans une décharge publique. A coups de coups de fausses ceintures Levi’s et de nourriture pour chien périmées, il entraîna Zéblus à devenir le champion qu’il est.

Un champion de merde

Oh ce n’est pas que Zéblus avait un don particulier pour le patinage artistique, non le Zéblus était plus doué pour la couture et pour faire des petits cœurs sur le « i » dans ses compositions scolaires de niveau plus que moyen mais Astrada avait un compte à régler avec le patinage artistique. La seule femme qu’il avait aimée, Robert, étant championne de patinage artistique. Elle lui avait brisé le cœur et le genou gauche alors qu’il avait tenté de conclure, un soir de novembre 1964 derrière l’Eglise du village. Il pensait bien naïvement que si Zéblus qu’il considérait comme son enfant devenait une légende du patinage artistique, il arriverait à reconquérir le cœur de sa belle des champs.

C’était sans compter sur sa vilaine peau et sa gueule de merlan frit qu’un groupe de pélicans aurait attaqué un matin puis laissé pour mort sur le bas-côté d’une route de campagne.

Astrada : Como Estas ! Por Favor ! Parla Espagnol !

The Rock : Non tu te trompe ordure, rien n’y personne ne pourra se dresser devant le Rock et son rendez-vous avec le destin. Les appels ont déjà été fait, le champagne est déjà commandé sombre merde humaine.

Astrada : One Dos Tres On pocito Maria aie aie aie caramba !

The Rock : C’est faux ! Ton champion n’est rien en face de celui qui a les yeux ouverts et le cœur pure, pour celui-ci rien n’est impossible étron velu que tu es.

Astrada : Bacalao bona Paèlas E Necessita una poca de Gracia

The Rock : Tu as raison The Rock te l’accorde fiente de vendeur de poisson, Le Great One n’a encore jamais mis les pieds sur des patins à glace mais il lui reste trois jours avant le championnat, cela est largement suffisant pour devenir un virtuose sur glace et surtout, oh surtout AH AH le Rock connaît la personne parfaite pour l’entraîner au patinage … *Musique dramatique, cette fois avec des effets wah-wah de guitare électrique* …. UN CANADIEN ! Allez Adios Pédalos, The Rock doit quitter cet endroit maintenant

Shaune : Bonne chance The Rock !

The Rock : Bonne chance à toi Shaune



The Rock débarque donc chez son ami canadien puisqu’il est la clef du problème
Oh Surprise !

EDGE ! Et oui bande de losers de bas étage, bande chacals vicieux, ex-membres du club d’échec des Sixties et autres level 16 de World of Warcraft (Bande de geeks quoi) c’est bel et bien Edge dont faisait référence plus haut ( un maximum de Guest-Star international cet histoire, quel casting c’est pas comme les conneries d’Hébus où figurent des figurants pseudo stagiaire d’avocat, qui ont probablement de notions de justice que la série Matlock sur CanalJ. Quel connard cet Hébus ATTENTION MESSAGE SUBLIMINALE : FAITES PERDRE LE TITRE A HEBUS LE GROS ! Eh C’est pas Tribunal ici patate ! On est plus dans les années 90 et c’est loin d’être TF1 la MDWF ! GET A NEW HAIRCUT ! ). En effet, Edge étant natif des belles provinces du Canada, de Canada pardon, il est quasiment né sur des patins à glace ( et à combattu à mains nues un minimum de 3 caribous ). Tout ceci est prouvé mathématiquement par des équations bien trop compliquées (surtout le truc des caribous) pour être retranscrite ici.

Edge accepte bien sûr d'entraîner le Great One malgré le fait que les souvenirs de sa carrière d'Hockeyeur brisée reviennent tel un torrent d'eau sur un océan de sable. Les deux hommes se serrent virilement la main, comme des fous, comme des soldats, comme des stars de cinéma puis Edge donne rendez-vous au Champion du peuple le lendemain à 4h du matin précise. Edge rajoute prendre tout ceci hyper au sérieux et qu’il serait bien que le Rock soit à l’heure à la minute près.

Jour 1 :

The Rock arrive à 15h, grosse gueule de bois. Il gerbe dans les buissons du Rating Boosters (C’est pas toujours aussi glamour que ça la vie made in Hollywood, demandez à Ben Aflleck )

Edge lui donne un chiffon, un balai et un paquet d'Ajax détergeant aux herbes, spécialement importé d'Amsterdam pour l’occasion. Il fait nettoyer sa maison de millionnaire au Great One. Celui-ci proteste vivement, lui propose d’appeler le staff du Rock ou Bafftech, ancien Général Balayeur au chômage mais le canadien lui demande de lui faire confiance. Il lui donne une dernière instruction, nettoyer oui mais en rythme et au son de la bande original du film Flashdance.

Lustrer, poncer …

Jour 2 :

Jour de repos ( Youpi ). Après ce difficile entraînement digne des champions de l’école de combat, une émission qui passait sur Arte il y’a quelques années et dont probablement vous n’avez aucun point de référence. Edge s’est rendu compte des efforts et des progrès fulgurants de son ami d’enfance de 3 semaines. Il décida de l’emmener à la plage draguer les filles.

Salut

Jour 3 :

Rendez-vous à la patinoire. The Rock et Edge arrivent comme flocons de neige après un été de canicule. Les femmes, les hommes et leurs animaux domestiques hurlent de joie en les voyant arriver (surtout The Rock qui est une star de qualité universel. Oui aussi dans le film, c’est justement là que ça se passe, là ou c’est intéressant. Le Rock joue une extension de sa vie, une porte qu’il a traverse à un moment charnière de son existence. Où s’arrête la fiction, ou commence la réalité, OÙ bande de connards ?

Plus j’y pense plus je me dis que ce film est un chef d’œuvre, une pièce de théâtre pour les ages. Qu’on foute la Joconde au feu, qu’on tage la chapelle Sixtine aux couleurs des One Niners, qu’on compresse le penseur de Rodin. L’art à un nouveau nom, l’époque une nouvelle photographie ! ). Edge montre au Brahama Bull, les figures qui lui permettront de remporter la coupe et de rendre le sourire d’un enfant à l’enfant malade.

The Rock fait les gros yeux

The Rock tente un triple salto arrière avec freinage canadien, suivi d’un saut périlleux

The Rock tombe

The Rock saigne du coude

The Rock se relève, sonné, le genou à terre tel Léonidas devant Xerxès. Il jette un regarde de défaite à son ami d’enfance depuis 21 jours, celui-ci reste figé tel un statue de cire malgré la bourrasque de vent qui s’abat sur le stade. L’éclairage de la patinoire se reflète sur ses cheveux blonds, le crocodile sur son blouson reste lui bien silencieux.

Un ange passe.

Puis le Rock laisse tomber …

Sur son lit d’hôpital, le petit Shaune Mitchell se meurt

Sur le chemin du retour, l’ambiance est lourde de silence dans la Porsche T-323 du Great One.Un silence qui est plus fort que n’importe quel cri. The Rock fixe la route, appuyant sur l’accélérateur alors que les moucherons se fracassent sur le pare-brise. Edge tente de rompre ce long murmure silencieux puis décide d’appuyer sur le bouton play du lecteur mp3 d’Apple intégré au tableau de bord de la si belle et si rapide voiture ( 207 km/h en route de campagne tout de même ! ) du champion du peuple.

Citation :

Now you understand - you're

High
High

Up high enough to dream
There are places yet undreamed of
Your heart so yearns to go
When you fly

High
High

Up high enough to see
There are roads that lead you nowhere
And roads that lead you home

You've slain the dragon
It was you all the time

You've touched the power of love
All of the pieces
Falling in place
Seeing all you've become worthy of
Through the eyes of the dove - flyin'

( High, David Halliday. Disponible sur Itunes )

The Rock semble pensif. Est-ce que les si belles paroles du fils Smet l’aurait touché en plein cœur ? Repense-t’il au jeune Shaune défait de douleurs dur son lit d’hôpital ? Pense-t’il à ses nombreux fans devant leurs écrans qui sont déçu de voir leurs champion réagir de la sorte ? L’être humain dans son parcours initiatique n’est-il pas censé se relever d’une défaite ? N’est-ce pas un rite de passage nécessaire à l’apprentissage de la vie, de l’humain ? Et puis cette figure qu’il a raté, n’est-elle pas tout simplement iréalisable ? Oui si j’en crois la plume du rédacteur en chef de Patinage Artistique Magasine

The Rock : Eteins la radio, tu fais chier

Edge le regarde, canines en avant puis secoue la tête comme pour dire « bouge toi Rock-E », l’important c’est de tenir la distance. Il se met à réfléchir et un éclair traverses ses yeux, là derrière ses lunettes de soleil ont voit pas trop mais promis croix-de-bois si je ment je vais en enfer, c’est aussi vrai que l’histoire de Blanche Neige.

Edge : A toutes les filles que j'ai aimées avant

The Rock le regarde, il fait les gros yeux puis fixe à nouveau la route comme si il n’entendait pas le canadien

Edge : Qui sont devenues femmes maintenant
A leur volcan de larmes
A leur torrent de charme
Je suis resté adolescent

The Rock commence à desserrer les mâchoires, il fait à nouveau les gros yeux. Edge tape la mesure sur le tableau de bord.

Edge : A toutes les filles que j'ai aimées avant
Des cours de lycée en jardin d' enfants
Aux lettres déchirées
A leurs baisers volés
Je suis resté adolescent

Edge regarde son ami le Great One en souriant, celui-ci lui répond via le sourcil du peuple

The Rock : Elles avaient, elles avaient,

Edge : Elles dansaient, elles dansaient,

The Rock : Pour nous garder plus amoureux

Edge : Elles disaient, elles disaient,

The Rock : Que l'amour c'est toute une vie à deux

The Rock : Elles avaient dans un sourire moqueur
Quelque chose de secret
Elles gravaient nos deux cœurs
Sur les arbres des forêts
Elles pleuraient comme on pleure
Quand on a trop aimé

Edge : Des océans au fond des yeux

The Rock : A toutes les filles que j'ai aimées avant
Qui sont devenues femmes maintenant
De leurs éclats de rire
A nos nuits de plaisir
Je suis resté adolescent

Edge au kazzo : Solo

The Rock : A toutes les filles que j'ai aimées avant
De plage, de soleil , en dîners dansants
Aux secrets murmurés
Aux passions déchirées
Je suis resté adolescent

The Rock freine sa voiture à la Bruce Willis dans Die Hard 4, tête à queue et tout le tremblement. Il s’arrête entre un soufflement de moteur et deux crissements de pneus puise sort de sa voiture, continuant le chemin à pied. Dans l’horizon, dans le grand soleil. Edge reste les bras ballants, Red Richard look-a-like, puis se dit que finalement il a gagné une voiture et que c’est plutôt une journée bonnard.



Nous nous retrouvons à Los Angeles, patinoire des Kings de la même ville et de Brandon Walsh. Le concours international/Championnat du monde de patinage artistique vient de débuter sous les lourds cris des spectateurs. Le petit Shaune depuis sa chambre à les yeux grands ouvertes sur l'écran plasma HD Sony offert par le staff du Rock mais taisons nous et retrouvons nos amis commentateurs Raymond Rougeau et Jean Brassard ( Eh ! Faut bien arrondir les fins de mois).

Raymond Rougeau, fils de Madeleine Rougeau : Mesdames et Messieurs, enfants du nucléaire ou amis des vertes promenades. Vous qui prenez l'émission en cours, sachez que l'heure est grave. Il a sonné midi au cloché de l’église, dans les squares les fleurs poétisent et ici The Rock ne s'est toujours pas présenté sur la glace, conséquence ? Si l’auto proclamé champion du peuple n'apparaît pas dans les 5 minutes il sera forfait, déclarant ainsi l'immonde Zéblus vainqueur et toujours champion du monde. Mais je m'arrête là et passe la parole à notre reporter de choc, de charme, Neslon Monfort, qui est près du manager de Zéblus.

Neslon Monfort : Yes Raymond je suis avec le manager, the manager of Zeblus. This is incre-dible, there is comme un arrière goût de poisson mort, de cabillau desséché. This is proprement horrible mais peut importe mon métier de journaliste me fera braver vents et marées si il le faut pour décrocher la lune, du moins l’interview.

What do you do Armando :

Astrada : AH AH EL GRANDE BABYLONE ! AH AH Como Esta !

Nelson Monfort : Ouiiiiiiiiiiiii Raymond, Astrada nous dit que le situation, THE situation, est normal. D’après lui tous les challengers de son poulain, all - of the challengers of his poulaines, ont tendance à avoir les boules en pointes à quelques minutes de l’affrontement finale et par conséquence à déclarer forfait voir à se suicider au gaz.

Astrada : Porque La Vida Es Asi

Nelson Monfort : C’est incroyable Astrada m’apprend que Zéblus est au top et que rien n’y personne ne peut l’arrêter, que le Rock est fini mort et presque enterré près de son village natal de Miami, au-lieu du football américain. Miami the place to be of the American football.

Astrada : Baili Baila !

Nelson Monfort : Exxxxxxxxxxxxxtraordinaire ! Astrada m’annonce que le décompte final, the final Countdwon ( tililililili ) va commencer. Tournons nous vers l’écran où il est affiché

5

4

3

2

NON !

C’EST THE ROCK ! THE ROCK EST DANS LA PLACE, TOUT LE MONDE LEVE LES `BRAS EN L’AIR COMME SI IL S’AGISSAIT D’UN CONCERT DE CE BON VIEUX SNOOP DOG ! OHHHHH OHHHHHHH ! AHHHHHH ! AHHHHHHH ! QUEL RETOURNEMENT DE SITUATION ! THE ROCK A DU REFLECHIR SUR SA FONCTION D’HERO DE L’AN 2000 ! SANS DOUTE QU’IL A DECIDE DE BRAVER SA SEULE FAIBLESSE, SON UNIQUE KRYPTONITE, LA GLACE POUR VENIR DEFIER CETTE SALE RACLURE COMMUNISTE DE ZEBLUS !

Pourquoi ? Why ?

Pour le sourire d’un enfant

C’est beau, je m’écroule en pleurs devant tant de pureté. La grâce à un nom : The Rock, la classe à un nom : The Rock, la modestie à un nom : The Rock.

Que le challenge commence hurle un des membres du jurys, un grand avec plus beaucoup de cheveux et un gros bide mais qui a l’air sympa avec son t-shirt du groupe texan « Explosions in the sky » . Mais alors que le Rock et l’affreux Zéblus sont face à face un mauvais remix de Carmina Bunara sort des haut-parleurs B&G de la patinoire et dans un éclair de soufre surgit

L’instit DragonCap !



Raymond Rougeau : Oh mon dieu L’instit DragonCap ! Mesdames et Messieurs, un nouveau retournement de situation à décorner un bouc. Cela mérite, pour les novices du patin, attiré uniquement par la présence du Great One, un brin d’histoire. L’instit DragonCap est un ancien champion du monde de patinage artistique, de quand la compétition était faible et sans envergure, dominée par de mauvais homosexuel en collant rose Elton John. En cette période il se prenait pour le king de la banquise, l’Alain Prost du patin et a juste titre vu la compétition ou plutôt le manque de compétition, seulement petit à petit l’univers du patinage artistique a commencé à se professionnaliser, attirant par la même occasion de plus en plus de talents.

Il fut rapidement dépassé au vu son niveau plus que moyen ( Pour vous faire une opinion il était ce qu’est l’AS Roma à Manchester United. C’est bon, l’affaire est réglée ? ) et sombra dans une forte dépression.

Bref il est devenu complètement schyzo oui

Il disparu un jour de pleine lune mais il semble revenu. Attendez il a un micro un main, écoutons cela risque d’être intéressant ou du moins fort drôle.

L’Instit DragonCap : Bonjour je m’appelle l’Instit DragonCap et tout va bien, tout va bien. Je suis un patineur artistique tout ce qu’il y’a de plus normal, la normalité est ma maison et je dors dedans à poings fermé. Tout va bien, je le répète, tout va bien. Je suis venu participer au tournoi parce que moi je veux être champion, je veux être à nouveau champion. Tout va bien, tout va bien.

L’instit DragonCap commence à se donner des coups de poings dans la tête, de plus en plus fort

L’Instit DragonCap : Non tout va bien ! Je suis gentil lilili ! Oh Cours cours petite gazelle ! Ceci est un rêve, les gens sont bleus. Dans la forêt, les gnoux sont mauves. Tout va bien, je suis normal la maladie est partie. Je veux faire du patin puis de la pâte à modeler, je suis gentil avec des joues toutes rouges.

L’Instit DragonCap commence à glisser sur la glace

L’Instit DragonCap : Oui OUI ! Je suis Nancy Kerrigan ! Oh la la la je suis gentil, je suis bientôt le champion du monde de patinage artistique !

Puis il s’arrête en freinage canadien (décidemment) et sort une énorme barre à mine

L’Instit DragonCap : Non Non Tu n’es pas gentil, je suis Tonya Harding

Là il se brise le genou droit ! Le choc de la rotule qui explose est entendue jusqu’au Congo Belge où James Polygone nous regarde toujours, serrant sa chérie dans ses bras moyennement musclé. L’Instit DragonCap est heureusement rapidement évacué par l’équipe sanitaire du stade.

Raymond Rougeau : wow

Jean Brassard : Bon maintenant que le débile profond à été évacué on va pouvoir passer au plat de résistance, là c’est un truc d’hommes. Une rencontre viril avec du muscle et de la sueur, les midcarters n’ont rien à faire là ( ouch )

C’est vrai The Show must go on après tout

Zéblus s’élance en premier avec un roulé-boulé en petite pointe et l’on passe immédiatement au montage année 80 de vigeur dans ce moment clef du film.

TRY TO BE BEST
CAUSE YOU'RE ONLY A MAN
AND A MAN'S GOT TO LEARN TO TAKE IT
TRY TO BELIEVE

C’est au Great One de suivre, il le fait d’ailleurs fort bien avec un tourbillon écossais. Zéblus contre en passant son fabuleux Ourson malicieux sur glace

THOUGH THE GOING GETS ROUGH
THAT YA GOTTA HANG TOUGH TO MAKE IT
HISTIRY REPEATS ITSELF
TRY AND YOU SUCCEED
NEVER DOUBT THAT YOU'RE THE ONE
AND YOU CAN HAVE YOUR DREAM

The Rock qui décidemment surprend rétorque avec un piqué en suspension, seulement 4 personnes arrivent à faire cette figure en Europe, c’est tout bonnement prodigieux.

YOU'RE THE BEST---------AROUND---
NOTHING'S GONNA EVER KEEP YA DOWN
YOU'RE THE BEST---------AROUND---
NOTHING'S GONNA EVER KEEP YA DOWN
YOU'RE THE BEST---------AROUND---
NOTHING'S GONNA EVER KEEP YA DOWN

Zéblus reste de marbre comme figé sur cette glace qu’il aime temps, loin du monde des humains et des machines. Sous les cris de pucelle de son manager il s’élance pour un Salto en tunique américaine, réception jambe gauche, jambe droite.

FIGHT TO THE END
CAUSE YOUR LIFE WILL DEPEND
ON THE STREGNTH THAT YOU HAVE INSIDE YOU
GOTTA BE PROUD
STANDING OUT IN THE CROWD
BUT THE ODDS IN THE GAME DIVIDE YOU
TRY YOUR BEST TO WIN THE ROLL
AND SOMEDAY TIME WILL TELL
WHEN YOU'RE THE ONE LEFT STANDING THERE
YOU'VE REACHED THE FINAL BELL

The Rock sans hésitation sort un Rock Bottom’on Ice, magnifique ! Très beau mouvement, que de grâce. Un régal pour les yeux. Zéblus semble décontenancé, il bave et fait un gros rot puis semble réfléchir ce qui est déjà un événement.

LE BOND DE LA HORDE !

LE BOND DE LA HORDE !

Les mots me manquent, les mots me manquent, ils sont bleus et ils me manquent. Cette figure, interdite dans trois états à été impeccablement passée. Zéblus à sorti le A-Game sur cette patinoire où Gretsky à remporter plus d’une fois la coupe Stanley. The Rock semble sonné, mis ko par la fine fleur du patinage artistique.

Il cherche un regard compatissant dans la foule, une idée quand ses yeux se portent sur le premier rang.

EDGE !

Edge est là pour encourage son ami d’enfance depuis 383'222 minutes ! Il fait le signe international du « Go Get them tiger » au Great One, qui sait immédiatement ce qu’il doit faire. Sa vie passe devant ses yeux alors qu’il s’élance

TRIPLE SALTO ARRIERE AVEC FREINAGE CANADIEN SUIVI D’UN SAUT PERILLEUX !

La prise qu’il avait raté à l’entraînement ! Il la passe à la perfection ! Les membres du jurys se lèvent pour applaudir, ils s’embrassent puis déclarent The Rock vainqueur ! The Rock est champion du monde de patinage artistique ! The Rock l’a fait ! The Rock est au sommet du patinage artistique ! Les confettis tombent par centaines de milliers alors qu’Edge enjambe la barrière pour féliciter son ami, la foule descend aussi. Quelle scène de liesse formidable, même l’affreux Zéblus ne peut qu’applaudir.

Sur son lit d’hôpital, Shaune retrouve le sourire alors que The Rock montre la coupe à la caméra



PS : Un grand merci à Wolfpack, Fat Elvis et Titan pour les illustrations graphiques utilisées dans ce texte. Vous êtes des pros les gars, Bafftech à des soucis à se faire. C’est fou la technologie quand même

PS pour de vrai : Sorry d'avoir commencé les défis aussi tard mais j'étais en examen juqu'à mardi donc pas trop le temps de faire des défis, au vu de ma technique américaine de révision qui consiste à tout faire à la dernière minute

The Rock a écrit:

PS pour de vrai : Sorry d'avoir commencé les défis aussi tard mais j'étais en examen juqu'à mardi donc pas trop le temps de faire des défis, au vu de ma technique américaine de révision qui consiste à tout faire à la dernière minute

No problemo !
(C'était le HG utile du jour)

No soucy, on nous avait mis au courant...

Histoire tirée d'un livre de comptine pour enfants

C'est l'histoire de 3 ours qui revenait des horreurs de la guerre, d'une sale guerre où ils avaient souffert, pleuré, perdu des amis, des membres même. Leurs âmes peut-être et cette cette si petite part d'innocence qui fait cruellement défaut aux membres de la MDWF. Ils n'étaient pas des héros, ils étaient juste là à ce moment de l'histoire.

Des ours tout simplement ... Des bons gros ours ... ( A lire en chialant merci )

Alors qu'ils allaient se quitter, reprendre leurs chemins de vie, ils décidèrent d'aller boire une dernière bière au bistrot du coin, se rappeler peut-être les bons souvenirs qu'ils ont eu ensemble, car ils ont en vécu malgré tout, ou plus probablement tourner la page, faire le deuil de leur vie de soldat américain. Plus tard dans la nuit, une fois l'ambiance installée, un puma les rejoins à leur table. Ce Puma prétendait être la mort les bambinos, il regarda les trois ours et dans un rire lourd et puant leurs révéla ses terrrrrribles projets

"Demain les ours c'est la fin du monde, la chute des comètes, Apocalypse Now. J'ai battu la vie au bras de fer, le grand combat est terminé. Demain on remballe les gaules. The Music is over, turn out the lights ..

Il vous reste 8 heures à vivre qu'est-ce que vous allez faire ? "

Le premier, Lestat DragonHeart, resta imperturbable. Il avait la foi le poilu, si tel est la volonté du tout puissant, il acceptera son destin. La vie est un cycle, c'était simplement la fin du sien. Dieu l'acceptera dans son royaume, il le sait.

2 minutes plus tard il se mit à chialer comme une vieille merde puis se reprit et décida d'accepter son destin .. Puis chiala ... puis se reprit ... Puis chiala ... puis se reprit ... puis chiala .. puis se repris ... Puis se trancha les veines avec son stylo.

Moralité numéro une ? La pression est parfois trop forte pour les petits ours qui veulent pisser plus haut que leur cul, quand on est une morue on va pas s'attaquer à un requin, quand on est un petit ours qui pue on ne regarde pas la mort dans les yeux surtout si elle a un taureau tatoué sur son biceps gauche.

Le deuxième Hébus transpira à grosse goute, il avait des larmes plein les yeux et lui dit en tremblant ... "Brwallllll Brwallllllllll lililili". Et oui cet ours là ne savait pas s'exprimer dans notre langue, comment dire ça en étant le plus politiquement correct ?

C'était un demeuré, un bas-du front, un tocard, une buze, une grosse merde, une fiente de poulet, un kossovar, un con, une salope, une petite catin, le mélange entre Sinok et Choco.

Il sorti du bar en courant, se tapant sur le torse

BLAM !

Un tractopelle plus tard, le deuxième ours était aussi plat qu'une crêpe. renversé comme un merde par cette impressionnante machine. Que faisait un tractopelle dans cette petite bourgade ? qui le conduisait ? On s'en tape le cul contre les coquillages, l'important c'est la moralité numéro 2 :

Quand on est con, quand on est une bête à peine plus évolué qu'une table de jardin. On ferme sa gueule et on reste dans sa cage ou dans les jupons de ce qui ressemble le plus à une figure paternel, sinon bein on meurt que ce soit sous les chenilles d'un tracto-pelle ou autrement si tu sens ce que je veux cuire.

Le Troisième ours, The Rock lui dit qu'il en avait rien à foutre. Il va continuer à se saouler puis il ira aux putes. Jouer le jeu jusqu'au bout comme il dit.

Il serra la main de la mort

BLAM ROCK BOTTOM ! ROCK BOTTOM SUR LA MORT !

Et c'est quoi la moralité numéro 3 ?

Bein personne ne dit quoi faire à The Rock, que tu sois Hébus, l'artiste anciennement appelé Titan ou la mort c'est le même combat et la même finalité. Quand la fumée se dissipe, quand dans la nuit on entend les chants du public sur le Great One, il ne peut apparaître qu'un vainqueur.

The Rock !

PS : La mort est pas dans la merde, la famille d'Hébus arrive pour l'empaler

Je sens que je vais me faire souffler dans les bronches moi...

SCOOP !!!


Attention ce qui va suivre est un énorme scoop, il s’agirait d’une retranscription d’une séance de booking de la MDWF ce pour l’événement World of Pain 2. Cela fait plusieurs jours que tous les forums US ainsi que les sites sur le catch commentent cette information. La MDWF n’a pour l’instant pas communiquer sur la véracité de ces informations. Alors puissant scoop sous la main ou énorme hoax ? Les spécialistes ainsi que le caissier du supermarché où je vais acheter mes corn-flakes sont partagés, quoi qu’il en soit voici le document :

Citation :

IRS : Bon comme vous le savez je suis le nouveau président, vous me devez allégeance et respect. Sachez que je serais ferme et juste à l’image de ma brillante carrière sur le ring. Vous remarquerez que le gros Teddy est à ma droite, comme Judas soit dit en passant, il a insisté pour participer au booking de ce mois histoire de, je cite « Laissez une empreinte dans l’histoire du catch »

Ted : Burrpppppppp !

IRS : Très bien je déclare la séance ouverte

JBL : Parfait alors j’aimerais parler du match entre René Dupree et Wolfpack

Toute la table : AHAHHAHHAHAHHAHAHHAHHAHAHAHHAHAHHAHAHHA !

JBL : Mais qu’est-ce qu’il passe

IRS : Tu es nouveaux Bradshaws laisse moi t’expliquer, je vais essayer de trouver les mots juste

Ted : On s’en tape des midcartes

IRS : Voilà exactement, c’est ça on s’en tape complètement des midcarters. Ah mais attention on en a non plus rien à foutre des jobbers, des ouvreurs et même de certains anciens main-eventers cpmme CM Punk pour ne pas le citer.

JBL : Mais alors on décide comment ?

IRS : Comme on l’a toujours fait, deux minutes avant le match sur un coup de dé

JBL : Et le main-event ?

IRS : Ah là on va discuter

Ted : Je veux que le Rock perde

JBL : Quoi ? Mais c’est le gars le plus en forme de la fédération. Ces interventions, ces interviews frôlent la perfection, le génie pure. J'ai presque honte de ma carriere quand je me compare à lui

IRS : C’est vrai que ça va commencer à se voir

Ted : Quoi ?

IRS : Bein l’autre fois déjà à All About Money 2 c’était gros non ?

Ted : Je vois pas de quoi tu veux parler

IRS : Bein quand même, toute la semaine précédente le show le Rock était superficiel, sur une autre planète. Je n’avais jamais vu des promos aussi bonnes, putain je les ai même enregistrée. Sérieusement je les passe en boucle à ma famille, on a jamais été aussi heureux. J’ai même eu envie de coucher avec ma femme c’est dire. Il para'it qu'en Chine certaines personnes ont retrouvés la vue en les regardant

Ted : Hébus était meilleur

JBL : En quoi, au ping-pong ?

Ted : YOU FIRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRED !

JBL : Non mais

IRS : Ecoute le pas John, je crois qu’il devient sénile. Eh papy t’es plus le président, tu ne peux plus virer personne !

JBL : Bon alors on fait quoi ?

Stone Cold : WHAT ?

JBL : Pardon ?

Stone Cold : WHAT ?

JBL : Non mais Steve là on n’est pas en gimmick

Stone Cold : WHAT ?

JBL : Qui l’a engagé lui ?

Ted : Cold Stone est mon meilleur ami

JBL : Je peux goûter ton thé Ted ?

Ted : Cold Stone est une salope comme les autres

Stone Cold : WHAT ?

JBL : Putain mais c’est du rhum ! Il est complètement bourré

IRS : Bah disons qu’il a quelque petit problème

JBL : Petit ?

Ted : Je suis un éléphant

IRS : Tu sais Ted à toujours été un second couteau, un bon lutteur mais toujours en second sur l’affiche. Un type comme The Rock ça lui rappelle les main-eventers de son époque Hogan, Savage voir même The Ultimate Warrior. Là il a sa féd, où il était censé être la star et BLAM arrive un type qui est plus grand que le catch lui-même.

Ted : BRawwwwwwwwwwwwwww l’éléphant

IRS : En plus il fait un transfert sur Hébus, lui aussi à la base c’est un second rôle, un faire-valoir mais comme le boss s’identifie à mort. Enfin je vais pas te faire un dessin

Stone Cold : WHAT ?

JBL : Je vais le frapper, sérieusement

IRS : Faut l’excuser lui a un peu picolé, lui aussi à un problème vis-à-vis du Great One. Austin c’était censé être le nouveau Hogan puis BLAM The Rock est arrivé. Tu connais la suite ?

JBL : Oui il a morflé le Stone Cold

IRS : C’est pas toujours beau de vieillir

Ted : Je suis une toupie géante

JBL : Mais on fait quoi alors ? On coupe la poire en deux et on fait gagner Titan ?

CLAC !

JBL : Eh ! Mais pourquoi tu m’as giflé ça va pas ?

IRS : J’ai beaucoup d’humour John mais il y’a des limites, Titan battre The Rock ? Et pire Titan champion du monde ! Tu veux couler la féd. ? Tu sais que si il est dans le main-event c’est uniquement sur un paris perdu, j’espère que tu es bien conscient de cela. Ce type sérieusement, j’hésite à le reléguer à la vente de hot-dog. T’as vu l’évolution de son personnage ?

JBL : Bein j’essaye de zapper quand il passe pour être franc

IRS : Tu sais que ce con à une clause créative concernant l’évolution de son caractère ?

JBL : Ce n’est pas possible

IRS : Bein l’ancien président c’était Ted je te rappelle

JBL : L’ami des seconds couteaux

IRS : Tu commences à comprendre

JBL : Heureusement que Buff Bagwell est plus en activité, parce que ça ne pourrait pas être pire.

IRS : Bagwell lui se contente d’être mauvais sur le ring, Titan il pousse le vice jusqu’au bout. Il y’a qu’un seul « Total Package » dans le catch est c’est Titan, c’est juste pas dans le bon sens

Ted : Titan est fort ! Comme un taureau !

JBL : On fait quoi alors ?

Ted : MEUHHHHHHHHHHHH Je suis un taureau !

Stone Cold : WHAT ?

Ted : MEUHHHHHHHHHHHH !

IRS : On fait ce que j’aurais du faire depuis longtemps, le Rock mérite son titre. On le fait gagner clean sur cette masse immonde qui se fait appeler Hébus, faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Ils le voient bien que le Great One est meilleur.

JBL : J’espère, rien que les promos de cette semaine. C’était quoi les trucs de Titan là ? Faut qu’il arrête le gars, une sorte de mélange entre l’Undertaker version 90 et Double Face dans Batman, le tout mélangé au LSD. Il va terminer mort dans un parking, moi je suis fan de catch, je me déplace lui tirer une bastos dans la tête. C’était quoi ces conneries ? L’histoire avec la miss qui cours là ? Lou Thesz doit se retourner dans sa tombe et je te parle pas des conneries Donjons et Dragons. Non seulement c'est le dernier des nerds mais c'est même pas un nerd moderne. EH ça te dis quelque chose World of Warcraft ? Feel free to join the years 2000.

IRS : Et t’as vu Hébus ? Il a repoussé les limites du boring, il marche dans les pas de Lance Storm. Quelle débilité son histoire d'avocat, ridicule.

JBL : Non Non moi les speechs de toxicos cubains en franco/anglo/espagnol perso ça me fait chier

Ted : Mui biente !

IRS : Mais bien sûr que c’est de la merde en plus il raconte toujours la même chose seulement ça fait plaisir à Ted, il est content c’est coloré alors il le fait gagner

JBL : Il justifie ça comment ?

IRS : Mais n’importe comment, attends la dernière fois il a été raconté à Edge qu’il était pas original, que c’est pour cela qu’Hébus avait gagné.

JBL : SHUT THE FRONT DOOR !

IRS : TRUE STORY

Ted : Oh non pas des souris

IRS : Non c’est vrai, faut oser quand même. Mais c’est l’inconscience des bienheureux, la gaieté des simples d’esprits. Non de toute façon le pire j’en reviens c’est All About Money 2. Faire gagner Hébus … C’était du grand guignol. A ce niveau là si je ne connais pas le personnage, je me dirais « putain ce Ted c’est un génie ».

Ted : Je suis un génie comme Aladin

JBL : Euh c’est normal que Stone Cold ne bouge plus ?

IRS : Putain il fait un coma éthylique, appelle la sécurité John vite !

…
…