Impact.
Ca y est, c'est parti pour un bon mal aux ch'veux.
C'est dans un cri mâle, viril, plein du charisme et de l'autorité quil l'habite que John Charles Layfield, dit "Bradshaw" prononce cette phrase qui restera à jamais dans les manuels d'histoire de la lutte et que, parait-il, l'on enseigne à tout nouveau stagiaire venant faire ses armes chez Lance Storme (vi vi !):
JBL: Aieuh !
Ou pas.
D'une humeur à enseigner le code de la route des backstages au métèque qui a oublié de laisser la priorité à droite, Johnny B. ouvre enfin les yeux, et réalisse à qui appartient le pare-choc frontal qui vient de l'aggresser.
Ca ne le met pas forcément de meilleure humeur.
JBL: Toi !
Quelques longues secondes s'écoulent...
JBL: Vu comment s'est fini notre partenariat d'affaires la dernière fois que l'on s'est vu,s quand Irwin m'a balancé par fax que cette compagnie rouvrait ses portes, même pour un soir, jai cru à une mauvaise blague, mais je n'ai pas pu m'empêcher de vérifier sur place. Quand j'ai croisé le somalien qui nous sert de balayeur en train de manier son rebrousse-poussière en plastoc en attendant sa green card, jai cette fois eu un GROS doute. Et mainternant que je viens de me manger ton nid à morpion sur ma face immaculée, cette fois, je dois me rendre à l'évidenece: c'est pour de vrai !
Happy news, son: si la MDWF est de retour, son seul et unique General Manager le sera aussi. Tu es venu, Cesar, tu as vu, et maintenant tu peux aller vaincre la résistance du siège dans ta loge VIP. Savoures bien le spectacle, pendant que l'on s'occupe du reste, je demanderais même à ce qu'on vienne t'apporter gratuitement ton seau à pop corn !
Le tout dit de son sourire imperturbable, celui-là même qu'il a assuré chez le cabinet Smith, Smith & Smith (w/ Smith) et pour lequel Larry Hagman continue de lui verser des royalties. Ca paie plutôt bien, le chauffeur de la limo pourra confirmer.